Rendez-vous avec le médecin

Ce matin, au petit-déjeuner, une plaquette de maquereaux fumés, un énorme bol de lait écrémé tiède où j'ai fait infuser de la vanille et que j'ai saupoudré de faux-sucre.

J'ai encore du mal à croire que cela puisse suffire, que mon appétit sera satisfait, et que je peux manger ce maquereau sans un morceau de pain.

Pourtant, c'est le cas.

Il faudra que je m'achète une version plus industrielle de la vanille si je ne veux pas voir le contenu de mon bocal fondre comme mes kilos!

A 11 H, chez le médecin, l'épreuve de la balance. Quelle surprise! Elle affiche 92 kilos! Elle dépassait pourtant les 96 en février, même si je n'étais pas déshabillée à ce moment-là!

Mon homéopathe me parle de la méthode du régime selon le groupe sanguin. C'est une vraie surprise, parce qu'effectivement, je me reconnais totalement dans la description qui en est faite.

Mais même si la corrélation est évidente, les principes du docteur Ducan me reviennent en mémoire. C'est un régime qui consiste à rester en meilleur santé possible. Avec une version mincir, bien entendu. Mais je ne cherche pas à mincir. Je cherche à mairir. Voilà que s'offre à moi le futur de mon alimentation, lorsque j'aurai perdu les kilos qui m'encombrent, et qu'il s'agira de santé et de conservation de la ligne obtenue. Mon homéo me prête l'ouvrage. Elle est formidable, comme d'habitude!

Il est évident que j'ai un mal fou à digerer la viande, et cela est vivement déconseillé dans l'ouvrage en question.Je passerai au poisson, de façon majoritaire, avec de la volaille et ces produits laitiers que je ne suis pas trop sensée digérer non plus, et c'est vrai, les boisson végétale me conviennent mieux.

J'ai cette sensation d'estomac et de tout le système digestif qui "tire" mais ce n'est pas vraiment gênant. Je supporte bien. Les enfants m'ont rejoint dans le cabinet médical, mon mari déballe des tucs. Je soupire mais finalement, ça va, je n'ai pas faim, c'est déjà ça!

Oui, mais justement, l'objectif n'est-il pas de faire "souffrir" le corps pour qu'il puise dans les réserves, sans vraiment souffrir soi-même?

A midi, flemme de préparer quelque chose, je me jette sur des surimis, en grignotage, et deux bols de fromage blanc à 0% aromatisés à la vanille. Une sieste, la prise de sang de 16H pour le taux de cortisol, et, de retour, deux morceaux de filet de poulet à la poèle, avec des épices à la mexicaine. Je rajoute un yaourt et de l'eau en guise de sauce, en fin de cuisson. Rapide, efficace.

Je retourne chez mon voisin et je me pèse dans les mêmes conditions, même heure, et habillée.

Je suis passée de 96,3 à 94,9. En une journée. Là, évidemment, cela commence à "parler".

Le soir, un bol de fromage blanc avec du faux-sucre. Tout à coup, mon dos me fait mal, mes reins souffrent. Je m'aperçois que je n'ai quasiment rien bu de la journée. Aîe! La gaffe! Il faudra que je me remette aux tisanes demain!