Mercredi, ça démarre!

Aujourd'hui, cours de babaygym. Je suis plus décidée que jamais, j'ai atteint le seuil du supportable.

Il n'y a rien à la maison qui me permette de démarrer cette journée protéinée. Tant pis, je me passerai de petit-déjeuner.

En sortant, je vais faire quelque courses chez ED. Du poisson, de la viande. Je n'en ai jamais autant acheté en une seule fois! Presque 50 euros. Glups! Voilà un régime qui va aussi drôlement alléger mon portefeuille!

J'avale une plaque de jambon de 4 tranches en chemin et je dépose les courses à la maison. Je repars tout de suite chez ma copine.

Les enfants sont drôlement contents de se revoir, quel plaisir!

Elle a repris le boulot, ses jumeaux, qui ont l'âge d'Ulysse, sont scolaireisés. Les enfants ont faim, elle me propose de manger, alors, évidemment, on parle du régime.

Justement, elle a le livre du docteur Ducan, je vais en savoir un peu plus. Elle a essayé, mais toute cette viande, c'était plus qu'elle ne pouvait supporter. Elle me le prête volontiers. Chouette!

Les enfants s'amusent, je n'ai pas faim: j'ai mangé à 11H mon petit-déjeuner. Je décide d'aller directement à la danse, je demande aux enfants qu'ils m'apportent la tenue d'Héloïse directement là-bas. Surprise, c'estmon mari qui me rejoint! Nous nous installons au soleil, Ulysse batifle dans le jardin.

Pendant la conversation, des sensations étranges m'envahissent. Mon débit de parole se ralentit, mon visage se tétanise, je sens l'hypoglycémie pointer. Je m'inquiète un peu, il y a un bon bout de chemin à fare à pied pour rentrer. Mais je décide de laisser mon corps vivre sa vie, et tous ces boulversements sont intéressants à observer. Je suis assise, confortablement installée dans un fauteuil de jardin, un peu à l'ombre. Autant patienter et voir ce qui se passe.

Dans son livre le docteur Ducan explique que le corps puise dans les réserves pour transformer la graisse en sucre.

Et ça marche! Une demie-heure plus tard, me voilà à nouveau fringante sur le chemin du retour. J'abreuve mon mari de mon flot de paroles, je me sens pleine d'énergie. C'est vrai que le sucre fatigue le corps.

A la maison, un steack à cheval. Deux steack, deux oeufs. Pas de dessert, je suis un peu dégoûtée de cet amas de protéines ingérées avec plaisir pourtant!

Le soir, je me lance dns la confection d'oeufs à la neige avec deux oeufs encore. Pour une fois, il ne sont pas bios.

De violentes colites me prennent, un peu plus d'une heure plus tard. Une diarrhée d'enfer me rappelle que 4 oeufs sur la journée, ça fait peut-être un peu beaucoup, et que je digère mal la viande.

Pourtant, je me sens un peu mieux, une heure plus tard. Vais-je pouvoir continuer?